Stéphanie Frappart, le renouveau du féminisme
Aujourd’hui, il existe beaucoup de figures du féminisme dans divers milieux. On en compte notamment un grand nombre dans le sport.
Les débuts de Stéphanie Frappart
Stéphanie Frappart naît le 14 décembre 1983. Dans sa jeunesse, elle joue au football à l’AS Herblay. Elle va même s’orienter petit à petit vers l’arbitrage. Elle arbitre sa 1ere rencontre amateure à 19 ans. Sa notoriété va vite grandir puisqu’elle arbitrera un match de D1 féminine en 2003, à 20 ans. Stéphanie va arbitrer ces matchs jusqu’en 2014 où elle deviendra la 1 ère femme à arbitrer une rencontre professionnelle masculine de football. Elle va par la suite officier sur les terrains de la coupe du Monde féminine 2015, les Jeux Olympiques féminin 2016 et l’Euro féminin 2017.
Mais c’est seulement en avril 2019 qu’elle arbitrera un match de football masculin de ligue 1. Elle devient donc la 1ère femme à le faire. À la suite de ce match, elle arbitrera plusieurs rencontres masculines de haut niveau comme la Supercoupe de l’UEFA 2019 ou encore des matchs de ligue des champions. Elle sera même élue meilleur arbitre féminin du monde selon l’IFFHS (International Federation of Football History & Statistics) en 2019 et 2020.
Une figure du féminisme moderne
Aujourd’hui, le nom de Stéphanie Frappart parle à beaucoup de monde. Elle est même la seule femme à vivre de son métier. Mais Stéphanie Frappart n’est pas arrivée ici par hasard. Elle ne considère pas féministe.
“ J’ai montré que je ne suis pas un alibi pour la cause des femmes, mais que je suis là pour mes compétences. ”
Stéphanie n’est pas une femme qui va militer dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Mais elle incarne le féminisme moderne. C’est-à-dire qu’elle est mise en avant pour promouvoir les valeurs du féminisme.
Une figure critiquée
Stéphanie a eu des débuts compliqués. Lors d’une interview, elle raconte que quand elle était jeune « ma mère était obligée de faire le tour du stade pour ne pas entendre trop de choses sur moi ». Grâce à ces critiques, elle a pu se forger un mental pour ne pas être affecté par ces critiques. Ses proches et ses collègues affirment que c’est une battante car elle évolue dans un monde « d’hommes et de misogynes». Elle reste aujourd’hui encore très critiquée par les amateurs de football.
Le retard du sport féminin
À l’époque, en France, le football féminin n’était pas très développé. On voit cela dans les déclarations de Stéphanie. Elle a d’ailleurs arrêté sa carrière à cause de cela. On peut donc imaginer que ce n’est pas la seule. On retrouve donc ainsi ces informations sur les terrains car le football français n’est pas au top niveau mondial.
On voit aussi des inégalités entre le sport masculin et féminin. Par exemple, récemment, lors de l’épreuve cycliste Paris-Roubaix, les organisateurs ont versé des primes différentes pour les gagnants homme et femme. La prime pour la gagnante féminine était 20 fois plus faible que le gagnant masculin.
Le sport est donc la prochaine étape du féminisme car ce milieu reste très inégalitaire.
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